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PROJET D'ECOLE |
Projet d'école
A- Indicateurs centrés sur les conditions
matérielles 1) Les locaux L’école possède: 2)
Equipement pédagogique - Une télévision et un magnétoscope. B-
Indicateurs centrés sur les réalités de l’environnement de l’école Dans
l’ensemble, la population scolaire est issue d’un milieu socio-culturel peu favorisé.
En effet, la plupart des familles se situent dans une catégorie socio-professionnelle
bien précise : ouvriers, travailleurs manuels salariés, employés, salariés agricoles…et
le conjoint est souvent au foyer. Dans cette population on remarque une
diminution des enfants d’origine étrangère (2,5% au lieu de 17,3 %). Le
cadre rural dans lequel les élèves évoluent leur offre équilibre et bien être,
mais les éloigne des structures culturelles (médiathèque, cinéma, musée …) et
sportives (gymnase, piscine …). Malgré tout cela, nous avons pu constater
un effort de la part des familles à diriger leurs enfants vers des activités culturelles
et sportives extérieures au hameau. Le taux de participation aux élections
des parents d’élèves au conseil d’école est de 65%. On remarque que, de plus en
plus, les parents s’impliquent dans les différents projets d’école. Mais il n’existe
toujours pas de fédération de parents d’élèves, ceux-ci préférant rester autonomes. C-
Indicateurs centrés sur l’équipe pédagogique Deux enseignantes sont
présentes dans l’école depuis plus de 20 ans, une autre depuis 6 ans. Le quatrième
poste qui correspond à la direction et au triple niveau est actuellement assuré
par un professeur des écoles stagiaire. Nous avons quelques inquiétudes quant
à la stabilité future de ce poste. Une ATSEM tourne sur les deux classes maternelles
qui ne sont pas mitoyennes, pénalisant ainsi une des classes. On ne peut envisager
une prochaine rentrée sans une nouvelle personne. Malgré ce, l’équipe pédagogique
est dans son ensemble soudée et travaille en étroite collaboration. Notre école
étant une école rurale, intégrant les deux classes de maternelle, nous bénéficions
d’un bon échange d’informations et de services. Il existe d’ailleurs un décloisonnement
entre les deux classes de maternelle : éveil scientifique... Il a été mis
en place à la rentrée 1999 – 2000 un règlement intérieur à l’école, ainsi qu’une
gestion coopérative de l’argent et des activités scolaires à travers l’OCCE. Un
effort est fait pour impliquer les enfants de l’école dans cette gestion. D-
Indicateurs centrés sur les élèves 1) Evaluations nationales D’après
les résultats (en pourcentages) des évaluations de CE2 et de 6ème, nous avons
pu constater certaines lacunes dans la population d’élèves de notre école. Sont
apparues des faiblesses en français concernant les outils de la langue (grammaire,
orthographe faible, expression écrite difficile), et pour ce qui est des mathématiques,
des lacunes pour les résolutions de problèmes numériques (mauvaise lecture des
consignes, traitement de l’information laborieux), les travaux géométriques, les
mesures, et des difficultés sur les nombres décimaux pour les évaluations en sixième. Suite
à ces évaluations un élève de CE2 a particulièrement attiré notre attention quant
à ses difficultés en français. Une rencontre avec le psychologue scolaire a été
organisée en Mars. A l’issue de leur entretien, nous avons pu cibler ses lacunes
et mettre en place des exercices de remédiation, utiles également à l’ensemble
du groupe. Nous regrettons tout de même une présence peu importante du RASED dans
notre école. Le bilan des évaluations d’entrée en sixième annonce un score
en français qui s’élève à 60,8 % et en mathématiques à 55,6 %. Il y avait
sept élèves, les résultats ont été faussés par les faibles scores obtenus par
deux élèves. Cependant il faudra reprendre des types d’exercices précis
pour remédier aux difficultés rencontrées. Aucun enfant n’est maintenu en
maternelle au delà de six ans. Quelques élèves (6 à l’école élémentaire,
une en grande section et une en moyenne section) sont suivis par l’orthophoniste.
Aucun enfant n’est pris en charge par le RASED. Nous constatons que celui-ci intervient
trop rarement dans notre école. Aucun enfant n’est orienté en SEGPA de 96 à 99,
ni signalé en CCPE. 3) Fréquentation La fréquentation scolaire
des élèves est satisfaisante, mais nous remarquons un absentéisme de plus en plus
important dû aux vacances parentales prises hors temps scolaires. Un effort
de la part des familles a été fait pour justifier chaque absence (le règlement
intérieur donné en début d’année a largement contribué à cette amélioration). Nous
constatons une augmentation du nombre d’enfants mangeant à la cantine, notamment
dans les petites classes (journées plutôt longues pour ces enfants). Notre ancien projet d’école visait, à travers
l’outil livre et en privilégiant le domaine artistique, à apprendre aux enfants
à faire des recherches, des choix, à savoir les formuler et à les concrétiser. Les
actions menées autour du livre, par une étude des différents types d’écrits, l’organisation
de journées du livre à l’école, avec la rencontre de libraires, éditeurs, conteurs,
auteurs, l’emprunt d’ouvrages à la médiathèque, à la BCD, l’écriture de romans
et nouvelles… ont permis de valoriser le livre, outil de découvertes et d’informations. Le
travail dans le domaine de l’art aura fait connaître aux enfants de nombreux artistes
et œuvres. Il aura ouvert le champ culturel de nos élèves, et leur aura fait découvrir
les musées, les salles d’expositions, lieux qu’ils fréquentaient peu. Nous décidons
de maintenir cette empreinte culturelle dans notre école pour l’élaboration du
nouveau projet d’école. Le travail autour de la maîtrise de la langue écrite
et orale reste toujours à privilégier. A-
Présentation Après avoir listé les difficultés que nous rencontrons
avec nos élèves, étudié les résultats obtenus aux évaluations nationales (CE2,
6ième ), nous avons gardé quatre grands axes de travail à privilégier lors de
la mise en place de ce nouveau projet d’école, à savoir : - la maîtrise
de la langue orale et écrite, - les méthodes d’apprentissage, - «
vivre ensemble », - l’accès à la culture. En effet, nous constatons
toujours un passage de l’oral à l’écrit très difficile (vocabulaire pauvre, peu
de réinvestissement du travail fait dans les exercices de systématisation, orthographe
faible…), des difficultés en ce qui concerne les méthodes d’apprentissage : «
apprendre à apprendre » (mémorisation, travail en autonomie…). Par ailleurs,
nous avons constaté une difficulté à « vivre ensemble »,ainsi qu’un manque de
socialisation visible à tous les niveaux. Aussi, l’équipe pédagogique souhaite
que le nouveau projet d’école reflète ces différentes données. Ces constats
posés, ces axes de travail choisis, nous avons décidé de trouver un thème, à la
fois motivant pour l’ensemble des classes et représentatif des différentes actions
menées dans la commune. Il se trouve que plusieurs projets de la municipalité
seront centrés sur l’amélioration de notre environnement : gestion des déchets
(tri sélectif), construction d’une nouvelle station d’épuration, d’un arboretum…
Depuis deux ans déjà, le centre de loisirs « Pierre François » qui élabore les
repas de la cantine, choisit des produits issus de l’agriculture Bio. Nous
retenons donc la question très vaste de l’environnement comme base de notre travail. Ce
projet d’école pourra donc, sur ces trois ans d’existence, étudier les thèmes
de l’environnement : - l’air - l’eau - les sols - les
déchets (recyclage…) - la faune et la flore (espèces menacées, protégées…) -
les espaces protégés (Parc naturel…) Nous centrerons nos actions pour ces
différents thèmes en rapport avec notre environnement, notre commune, notre région. B-
Pédagogie Aucune méthode,
si élaborée soit-elle, ne constitue la panacée et il est prudent, en matière de
pédagogie, de ne pas verser dans le dogmatisme ou de ne pas s’imposer une pratique
trop rigide. Ceci
étant clairement dit, dans le concert actuel des pédagogies et des méthodes, il
nous semble intéressant de nous poser la question suivante : un projet d’école
pour quoi faire et comment faire le lien avec les programmes officiels du B.O
? Un projet,
quel qu’il soit, nous semble être une projection (de soi ou de ses actions) dans
l’avenir ; il définit ce que l’on a l’intention de faire, tant sur le fond (réflexion
sur les démarches, les méthodes, les pédagogies…) que sur la forme (produits de
l’apprentissage) Nous
voudrions ici donner quelques caractéristiques du projet. Le
projet est pour nous : - Une aventure qui s’inscrit dans la durée, qui s’enrichit de
ses tâtonnements, de ses essais, de ses erreurs, qui est susceptible d’évolutions
ultérieures. - Il est initié par les maîtres et par les élèves à partir d’une
thématique concrête de la vie. - Il doit susciter l’intérêt et la motivation en articulant un
but et les moyens pour y arriver. - Il est l’objet de négociations demandant à l’élève d’expliciter
ses intentions, de socialiser ses actions pour arriver à un consensus explicite
avec tous les acteurs (élèves, instits, intervenants extérieurs…) - Il fait appel à des compétences comme l’anticipation, l’innovation,
la création qui nous paraissent intéressantes dans le cadre des différentes connaissances
à intégrer. - Il aboutit à une réalisation concrête ou chacun a pris sa place,
s’est donné un rôle … a modelé le réel en se modelant lui-même. Les
principales finalités que nous recherchons à travers un projet sont : - Amener l’élève à donner du sens à ses actes en fonction d’un
but à poursuivre. - Amener l’élève à prendre conscience de son environnement au
sens large (spatial, culturel, temporel) et à le gérer de façon responsable. - Amener l’élève à développer ses capacités d’autonomie, de créativité,
d’esprit critique et de socialisation. Il
y a cependant une constatation primordiale qui va guider nos actes pédagogiques
: les élèves sont tous différents. Chacun d’eux est sensible à des moyens d’expression
différents, à des types d’arguments différents, à des rythmes de formation différents…
Chacun d’eux aura un comportement différent vis-à-vis d’une même situation d’apprentissage. C’est
pourquoi, nous ne voulons pas oublier, dans la dimension du projet, de mettre
en valeur : - L’acquisition d’une meilleure connaissance de soi-même, de ses
besoins, de ses limites, de ses manières de fonctionner. - L’acquisition personnelle de savoirs et de savoirs-faire nouveaux. Notre
projet a pour titre : « En vie, envie, environnement » A travers lui nous voulons
vivre une éducation à l’environnement, par la pédagogie du projet, sans oublier
les notions apportées par la pédagogie différenciée, nous chercherons à comprendre
(cum prendere), nous voulons apprendre. Nous
avons conscience qu’apprendre n’est pas une accumulation d’informations mais une
transformation des réprésentations. Les enfants, dès leur plus jeune âge, se représentent
mentalement les phénomènes qui les entourent, pour les comprendre d’une façon
satisfaisante à leurs yeux. Ces réprésentations puisent leurs différences d’un
enfant à l’autre, à plusieurs niveaux : - au niveau socioculturel car les valeurs, les croyances, les
histoires familiales, les codes de langage et les types de socialisation peuvent
diffèrer selon l’origine sociale ; - au niveau cognitif, les processus mentaux d’acquisition des
connaissances dépendent des représentations, des stades de développement opératoires,
des modes de pensée, des stratégies d’apprentissage que chacun développe différemment
; - au niveau psycho-affectif, le vécu et la personnalité des enfants
déterminent leur motivation, leur volonté, leur créativité, leur curiosité et
leurs rythmes d’apprentissages. Enfin,
nous aimerions mettre en place au sein de l’école une « pégagogie de l’effort
» (existe-t-elle officiellement ? ) On entend souvent dire, de la part des enseignants
(et des parents) que les enfants d’aujourd’hui sont paresseux, que rien ne les
intéressent, qu’ils cherchent la solution de facilité …Bref, les enseignants ont
souvent envie de les « bouster », terme bien à la mode ! S’il
nous paraît sensé que les savoirs doivent être construits à partir des intérêts
du sujet (intérêts différents d’un élève à l’autre), il nous semble qu’il ne faut
pas oublier qu’on ne peut s’en remettre uniquement, pour qu’il progresse, à l’évolution
naturelle de l’enfant car on sait combien cette dernière est conservatrice. Elle
rechigne à quitter son cadre douillet pour accéder à des voies nouvelles alors
qu’apprendre oblige à de coûteux détours. Le paradoxe, finalement, c’est qu’apprendre
suppose une acculturation à ce qui nous est étranger, que nous devons effectuer
par nous-mêmes, en dépit de l’insuffisance de nos moyens conceptuels à ce moment-là.
(cf. les travaux de Louis Not) Réalisant
cela, nous voulons être pêts à « pousser les enfants dans leurs retranchements
», sans heurts mais avec une certaine énergie. En
résumé, dans un savant bricolage où se mêleront réflexion, routines et valeurs
(Philippe Meirieu), nous comptons employer la pédagogie du projet (à partir des
jeux éducatifs Rouletaboule et Ricochets), avec, à la clef une « situation-problème
», dans une ambiance de pédagogie différenciée au travers de laquelle les pédagogues
que nous sommes (sensés être !) se devront d’organiser des situations d’apprentissage
variées. Nous sommes intéressées dans le cadre de ce projet sur l’environnement
par une approche systémique demandant à l’enfant d’essayer de parvenir à une vision
globale de notre environnement, le considérant comme un système évolutif, à la
fois physique, chimique, biologique, humain (et donc social), économique politique
et historique. Nous ne sommes pas insensibles à la notion d’« écoformation » que
nous connaissons peu encore. C- Objectifs et actions Cycles
1, 2, 3 (objectifs à adapter à chaque niveau) 1) Maîtrise de la langue
orale et écrite. OBJECTIFS : - Prendre la parole et s’exprimer
de manière compréhensible - Organiser logiquement son propos, argumenter -Identifier
et savoir pourquoi on utilise différents supports d’écrits (livres, revues, journaux,
courriers…) -Reconnaître certains éléments d’un texte (ponctuation…) -
Reconnaître l’organisation d’une page, d’un livre - Utiliser une BCD -
Favoriser l’accès des élèves aux livres dans et hors de l’école - Ecrire
des textes en tenant compte des contraintes propres à chaque type d’écrit ( présentation,
vocabulaire adéquat, syntaxe…) - Mémoriser et utiliser à bon escient dans
son contexte un vocabulaire précis (acquis au cours de lectures, activités scientifiques…) -
Orthographier sans erreur les mots d’usage courant et les réinvestir. ACTIONS
: Visites : - d’une ferme pédagogique - de la station d’épuration -
du centre du recyclage des déchets - du parc naturel du Scamandre -
des marais - des écluses - des canaux - des châteaux d’eau -
des moulins à eau - de l’industrie chimique de St GILLES - d’une déchetterie -
d’une exploitation agricole et d’un élevage biologiques Lecture : -
Lecture de journaux, d’affiches, de contes, de romans sur ce thème - Préparation
de journées du livres - Utilisation de la BCD (Exposés, réalisation d’expositions…) -
Emprunt de livres à la médiathèque, visite d’expositions sur ce thème - Achats de livres documentaires pour Noël Ecriture
: - de poésies et comptines (sur l’eau, l’air…), - de lettres pour obtenir des documents, des autorisations, - d’articles pour le journal de l’école, - de courriers (correspondance scolaire ) - de fiches techniques, documents scientifiques… - de questionnaires en vue de recherche documentaire, d’enquêtes - de contes, de scénarios (spectacle de fin d’année englobant
le travail fait sur l’environnement dans l’année) - Etude du vocabulaire spécifique à l’environnement (barrage,
couche d’ozone, gestion de l’eau et des sols, équilibre écologique…) Autre
: - Rencontres avec les différents organismes liés à l’éducation
à l’environnement - Participation à des projets, concours sur l’environnement («
1001 défis pour la planète , écoles fleuries,…) 2)
Les Méthodes d’apprentissage OBJECTIFS : - Apprendre à travailler de manière autonome, gérer son temps
et son espace de travail - Apprendre à organiser son travail seul, avec d’autres - Intégrer diverses méthodes de travail et apprendre à les utiliser
à bon escient - Apprendre à utiliser un outil de travail comme référent ou comme
instrument : méthode de travail, cahier de textes, dictionnaires, classeurs… - Exercer sa mémoire, apprendre une leçon, une poésie - Apprendre à lire des consignes - Apprendre à présenter un travail avec soin ACTIONS
: - Mise en place d’outils, de fiches communes à l’école (classeur
outil, fiches mémo…) - Préparation d’exposés - Utilisation de l’outil informatique 3)
« Vivre ensemble » : OBJECTIFS : - Ecouter les autres - Prendre la parole à bon escient, respecter l’opinion, l’expérience,
l’expression de l’autre - Avoir un regard différent et informé sur ce qui nous entoure - Etre acteur de notre propre environnement, participer à son
cadre de vie - Respecter les règles de vie au sein de la classe, de l’école,
y compris celles liées aux contraintes de certaines activités - Etre sensibilisé au milieu qui nous entoure, aux problèmes liés
à l’environnement et à sa fragilité - Travailler collectivement - Coopérer et s’entraider entre élèves, être à l’écoute des difficultés
de l’autre - Développer l’action civique des élèves ACTIONS
: - création d’un spectacle
en fin d’année -
coopérative scolaire, OCCE : débat, élection, choix d’actions -
travail en équipe -
tutorat -
élaboration de projets en commun (nettoyer l’école, petit jardin, affiches dans
le village…) 4)
Accès à la culture OBJECTIFS
ET ACTIONS : -
travailler dans d’autres lieux que l’école (médiathèque…) -
travailler avec des intervenants (artistes, scientifiques…) -
se familiariser avec la recherche de documentation sur internet -
s’intéresser aux informations communales, nationales voire mondiales en lisant,
découpant des articles dans les journaux (Vauvert expression, Midi libre…), en
empruntant ou enregistrant des vidéos (émissions nationales ou régionales), en
listant des adresses de sites internet -
visiter des lieux dans notre environnement proche représentant la culture locale D-
Evaluations L’évaluation
efficace est celle qui atteint son but. Bien évaluer c’est en premier lieu comprendre
ce que l’on fait et pourquoi on le fait. La difficulté est de savoir de quel point
de vue il faut se placer pour trancher la pertinence de l’« objet » évalué. Y
a t-il une évaluation correcte en soi dans l’absolu ? Il y a plutôt des évaluations
pertinentes en fonction d’une intention donnée et pour un usage social précis. Nous
envisagerons l’évaluation du projet d’école en terme de compétences attendues
et ceci sous un triple point de vue : - scientifique : l’attente est-elle conforme à ce que la psychologie
cignitive du développement nous apprend de tel ou tel âge. L’école s’est donné
5 périodes d’évaluation. Elles nous permettront d’analyser la progression de chaque
enfant et de mettre en place des activités de remédiation. -institutionnel
: nous comptons nous appuyer sur les évaluations des livrets scolaires, en reprendre
les compétences dans les différents domaines étudiés dans notre projet. - idéologique : nous continuerons à nous poser la question : est-ce
que ce projet est socialement souhaité ? Nous confronterons nos démarches et nos
réalisations avec les pratiques communales (mise en place du tri sélectif, d’une
station d’épuration…), les propositions régionales du plan d’action pour le développement
de l’éducation à l’environnement de l’A.M.E (Agence Méditerranéenne de l’Environnement),
des propositions « mondiales » à travers des instances des Nations Unis (CNUED,
PNUD…) : La Charte de la Terre (1997), Le sommet « planète terre » … Quant
à l’évaluation plus spécifique du thème de notre projet, nous comptons chaque
fin d’année pour nous guider par les questions suivantes : - Des carences dans les objectifs sont-elles apparues ? (objectifs
trop ambitieux...) - Les actions prévues ont-elles été menées ? - Les enfants ont-ils été sensibilisés, intéressés par les différents
actions ? Z’outils
employés pour nous aider à élaborer notre projet d’école : - Internet : à partir du moteur de recherche Copernic 2000 ; mot
clé : environnement ; onze pages de liens intéressants (voir les deux classeurs
d’articles sélectionnés par nos soins) - Livres : Paraire
Philippe, Comprendre l’environnement, Hachette, Turin, 1991 Meirieu
Philippe, Apprendre… oui, mais comment, ESP, Paris, 1987. Mialaret
Gaston, Que sais-je ? Psychologie de l’éducation, PUF, Paris, 1999. Houssaye
Jean, Pédagogues contemporains, Armand Colin, Paris, 1996. Arenilla
Louis…, Dictionnaire de pédagogie, Larousse Bordas, Paris, 1996. - Cassettes vidéo : Tritou,
édition CRDP LORRAINE Ma
petite planète chérie, FOLIMAGE, EDU 699 - Contacts : Association
Graine Languedoc Roussillon. Montpellier. Réseau
Ecole et Nature. Maison de l’environnement à Montpellier. Mairie
de Vauvert Centre
de découverte du Scamandre ; Vauvert A.M.E.
Montpellier.I- Analyse de
la situation initiale de l’école
- 4 salles
de classe : une des classes du primaire s’est vue transformée en classe maternelle
par nécessité. Cela entraîne d’importantes difficultés de fonctionnement devant
l’inadaptation des locaux (mobilier trop grand, sanitaires inexistants…).
L’école fonctionne déjà difficilement à quatre classes avec ses locaux exigus.
L’arrivée prévisible de nombreux enfants (lotissements en cours…) posera inévitablement
un gros problème de locaux, si une nouvelle classe venait à se créer.
- une
petite salle de motricité, comportant également l’ensemble de l’équipement vidéo
(magnétoscope, téléviseur, caméscope…)
- une autre salle est divisée en deux
parties : d’un côté, la partie cantine et d’un autre côté la BCD. Cette dernière,
très étroite, est peu fonctionnelle. Certains horaires ne peuvent être utilisés.
- un petit stade goudronné attenant à l’école (terrain de handball, basket-ball).
- Il n’y a pas de garderie dans les locaux scolaires, mais certains enfants sont
gardés par des nourrices agrées, les grands-parents ou la famille.
De gros
travaux d’aménagement (création de sanitaires couverts, agrandissement du dortoir,
changement de chaudière…) seront effectués durant les vacances scolaires.
L’aménagement des jeux de cours se fera dans le courant de l’année 2000–2001.
Hors de l’école, existe un stade gazonné au centre du village.
- Deux
projecteurs de diapositives, écrans.
- Deux radiocassettes-CD.
- Du matériel
informatique récupéré (deux ordinateurs et une imprimante).
- Une relieuse.
- Une photocopieuse (contrat municipal).
- Matériel sportif dans la salle
de motricité : plots, cerceaux, cordes, balles, ballons, un tapis, un petit trampoline…
- Matériel musical : claves, tambourins, xylophone…
- De nombreux livres sont
à disposition dans la BCD : albums, livres documentaires, encyclopédies…II-
Bilan de l’ancien projet
III- Nouveau projet
Annexe